750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lesinseparables.overblog.com

Vers la route des epices exotiques

Histoire de l'Ile Maurice

L'histoire de L'Ile Maurice comporte l'histoire de petites iles du sud ouest de l'océan indien.

Aujourd'hui L'ile Maurice est devenu une republique.

PERIODE HOLLANDAISE

Vers la fin de 16eme siècle les hollandais débarquèrent, ils sont les premiers à découvrir l'ile et à reconnaitre sa valeur.

Grace à sa position géostratégique sur la route de l'inde depuis l'Afrique du sud ou traversait la route des épices.

Le climat étant favorable, avec sa faune et ses bois précieux, ils décidèrent d'installer leur premiers colonies.

En 1638 un gouverneur et quelques familles s'y installèrent, la population hollandaise ne s'agrandit pas énormément sur l'ile..

A la fin du 17 eme siècle, il s'y trouvait environ 200 Hollandais et environ 100 esclaves venant de madagascar, d'Afrique, d'inde et de Java.

En 1710 les Hollandais abandonnèrent l'ile volontairement.

PERIODE FRANCAISE:

En 1642 les francais s'installèrent dans l'océan indien. Des mutins sont envoyés à plusieurs reprises en exil à l'ile Maurice.

À partir de1663, on note les premières tentatives françaises d’habiter durablement l’île. Après quelques péripéties, deux Français et dix esclaves s’y installent. Au cours des décennies suivantes n’arrivent que des groupes isolés de colons sur Maurice, en provenance deBretagne et de Madagascar.

En septembre 1715, la France, dont le commerce avec les Indes est harcelé par la piraterie qui sévit dans la région, envoie un bateau de guerre stationner à Maurice et en prendre possession. Cela ne présente pas de difficultés particulières, les Hollandais ayant presque totalement quitté l’île en 1710. Le malouin Guillaume Dufresne d'Arsel est chargé de cette mission par le Secrétaire d'État à la Marine, Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain, et prend possession de l'île au nom de Louis XIV le 20 septembre. Dès lors, Maurice est rebaptisé « l’Isle de France ». Il ne s’agissait pas pour la France de faire de l’île une colonie de peuplement mais de disposer d’une base arrière afin de sécuriser les transports commerciaux avec l’Inde. En 1721, l’administration de Maurice est confiée à la Compagnie française des Indes orientales qui prend possession de l’île dans le but de la coloniser et y installe quinze colons et un prêtre. Puis d’autres colons et esclaves sont envoyés depuisla Réunion, la France et Madagascar.

« La première langue qui parvint à Maurice fut donc le français, ou plus exactement des dialectes des régions côtières de la France […] Du contact entre les colons français et leurs esclaves naquit bientôt le parler créole, un créole à base lexicale française dont les premières attestations imprimées datent de 1749et 1769. »2.

Mais il faut attendre l’arrivée d’un nouveau gouverneur, le comte Mahé de La Bourdonnais, pour que la nouvelle colonie commence à prospérer. Son arrivée en1735 marque le début de la période de suprématie française dans l’océan Indien. Il fait construire des fortifications et un port à l’emplacement de ce qui est aujourd’hui Port-Louis et y déplace son quartier général. Cinq navires de guerre, 1 200 marins et 500 soldats sont stationnés là. La Bourdonnais fait venir desmusulmans depuis la péninsule indienne pour travailler dans le nouveau port. En quelques années, l’île sauvage devient une colonie rentable. De grandes plantations sucrières (canne à sucre) administrées par des colons venus de France et de l'île Bourbon, avec des demeures de style colonial, commencent à être exploitées. Des marins (surtout originaires de Bretagne et de Normandie) s'installent sur l'île et y font souche, les premiers entrepôts et magasins sont ouverts. Port-Louis s'étend.

La Bourdonnais participe de plus aux batailles maritimes contre les Anglais à la tête d’une flotte de 3 000 hommes. Le gouverneur général des Indes, à qui il fait de l’ombre, s’arrange pour le destituer. La Bourdonnais est rapatrié en France pour être jugé. Accusé d’avoir été corrompu par les Anglais, il finit par être réhabilité mais seulement après avoir passé de nombreuses années en prison.

Sur la base des structures mises en place par La Bourdonnais, la colonie continue de prospérer, protégée par vingt-deux bâtiments de guerre à Port-Louis. La Guerre de Sept Ans et la défaite française face à l’Empire britannique marque la fin de la prospérité pour « l’Isle de France ». La Compagnie des Indes étant proche de la ruine, l’île repasse sous la dépendance directe du roi.

Montée en puissance de l’Empire britannique

À partir de 1780, la puissance de la flotte anglaise s’accroît considérablement et les Britanniques commencent à disputer la suprématie française dans l’océan Indien. Maurice compte à cette époque 48 000 habitants auxquels s’ajoutent 15 000 soldats que le roi de France envoie en renfort. Malgré des batailles victorieuses, les Français se retirent peu à peu sur leurs positions dans lesMascareignes car les possessions françaises en Inde ont été détruites les unes après les autres par les Anglais et sont désormais sans grande valeur. La région devient la base française la plus importante à l’est de Madagascar et Port-Louis joue un rôle équivalent à celui de ports comme Bombay ou Madras. Le nombre de bateaux qui font escale à Port-Louis ne cesse d’augmenter pour atteindre près de 350 bateaux en 1803. Le commerce est florissant : riz de Madagascar, esclaves de ports arabes, épices de Java et d’Inde etc. À cette époque ont lieu les premières tentatives d’extension des possessions coloniales vers Madagascar, les Comores et les Seychelles, avec plus ou moins de succès.

Tout au cours du xixe siècle, la France perd peu à peu sa suprématie dans l’océan Indien au profit de la marine britannique. C’est à cette époque que la France tente une réplique en armant des flottes de corsaires chargés de harceler les bateaux de commerce anglais et de s’emparer de leur précieuse marchandise. Bien que certains réalisèrent des exploits, comme Robert Surcouf, cela n’empêche pas l’Angleterre d’étendre sa domination.

Après avoir mis en place un blocus sur l’ensemble des îles des Mascareignes, l’Angleterre rassemble toutes ses forces de l’océan Indien sur l’île Rodrigues, tombée peu auparavant. Les Anglais lancent l’offensive et débarquent avec 10 000 hommes au cap Malheureux. Après seulement quelques jours, le gouverneur capitule. Ni lui ni ses 4 000 hommes n’eurent à aller en prison et les Français résidant sur l’île furent autorisés à y rester. L’administration passa sous pouvoir anglais ; Port-Louis, qui avait été rebaptisé Port Napoléon, reprend son nom d’origine et l’Ile de France redevient Maurice. Avec le traité de paix de 1815, la France recouvre sa souveraineté sur la Réunion, dont les Anglais s’étaient emparée, mais qui ne représentait à leurs yeux que peu d’intérêt stratégique et qui ne semblait pas pouvoir permettre aux Français de reconstituer leur position de force dans l’océan Indien. L’île Maurice, Rodrigues, les Seychelles et de nombreuses autres petites îles demeurent sous administration anglaise.

Sous cette administration, la culture de la canne à sucre, lancée par La Bourdonnais, s'étend et fait rapidement la richesse des planteurs d'origine française. Ceux-ci vont lutter de toute leur force contre les projets d’abolition de l'esclavage qui devient effective en 1833, après que la couronne britannique verse aux planteurs de substantiels dédommagements. Pour compenser le départ de bon nombre de leurs anciens esclaves, les planteurs font venir d’Inde des cooliesqui travaillent dans des conditions proches de celles des esclaves noirs. « Les Anglais […] ne témoignèrent que peu d’intérêt pour l’île Maurice, et très peu d’Anglais s’y établirent, de sorte que la langue anglaise ne fut jamais d’un emploi fréquent, sauf dans l’administration et dans l’enseignement. »3

Tandis que Maurice comptait 200 000 habitants en 1860, ils sont environ 500 000 en 1910. Au-delà de graves problèmes d’alimentation que cet accroissement engendre, un nombre considérable de coolies indiens meurt au cours du trajet et de nouvelles maladies sont importées sur l’île. Bien qu’on leur ait garanti qu’ils pourraient rentrer chez eux après la fin de leur contrat, seuls un quart d’entre eux environ regagne l’Inde. Les autres ne restent pas de leur plein gré mais sont retenus de force car l’économie florissante de l’île Maurice en dépend. Les recours en justice sont à cette époque exclusivement réservés aux blancs.

Une économie florissante

L’ouverture du port aux bateaux non-anglais a pour effet d’augmenter considérablement l’activité portuaire et le commerce : exportation de sucre vers l’Inde d’où l'on importe du riz, commerce entre l’Europe et l’Australie. Port-Louis devient une plaque tournante essentielle dans l’océan Indien. Cette position est renforcée par deux éléments qui ont permis d’augmenter le volume des échanges commerciaux : l’apparition des bateaux à vapeur et l’ouverture du canal de Suez. Il est désormais possible de transporter des marchandises entre les continentsde manières relativement rapide et sûre.

Cette période est aussi celle du développement des infrastructures de l’île. En1865 sont inaugurées les deux premières lignes de chemin de fer. En 1869, Maurice est reliée par le télégraphe à l’Europe puis à l’Inde. Mais le développement économique de l’île ne s’accompagne pas des mesures sociales nécessaires et les inégalités augmentent. Des épidémies de choléra et demalaria font entre 1866 et 1868 au moins 50 000 victimes.

De plus, l’économie basée sur la monoculture de la canne à sucre reste très vulnérable aux maladies et aux catastrophes naturelles. La société se polarise entre les planteurs d’une part et la masse des travailleurs sans qualification et sans droit d’autre part. En 1871 est mise en place une commission composée d’envoyés de la couronne et chargée d’examiner les conflits entre les travailleurs, les planteurs et les fabricants de sucre. Beaucoup de planteurs sont condamnés et il en découle de nouvelles lois en faveur des travailleurs qui améliorent quelque peu la situation sociale. La mesure la plus importante consiste à mettre fin à l’émigration forcée depuis l’Inde. De ce fait, les planteurs perdent leur principal moyen de pression : la menace de remplacer les travailleurs qui les dérangent par d’autres travailleurs venus d’Inde.

La fin du xixe siècle marque une période difficile pour Maurice, dont les exportations reculent et qui est frappée par des épidémies et des cyclones qui ont ravagé Port-Louis. La pauvreté s’accroît et beaucoup de gens émigrent vers Madagascar, l’Australie ou l’Afrique du Sud. Le nombre d’habitants retombe à 350 000 et Madagascar assure de plus en plus le rôle de plaque tournante dans l’océan Indien. La Première Guerre mondiale et son corollaire, la chute des échanges internationaux, accélèrent le déclin économique de Maurice.

xxe siècle

Avec la fin de la Première Guerre mondiale, la situation économique de Maurice s’améliore, et avec elle, la situation sociale. Le Parti travailliste mauricien est fondé et cherche à défendre les intérêts des travailleurs d’origine indienne et obtient leur représentation à l’assemblée. LaSeconde Guerre mondiale met un nouveau coup d’arrêt à l’activité économique de l’île. De 1939 à 1942, les liaisons par bateau sont interrompues et Maurice est coupée du monde. En 1942, les Anglais construisent un aéroport pour des raisons militaires et dont les liaisons avec l’Europe et l’Asie changent durablement la vie sur l’île.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Colonial Office a radicalement changé sa politique et cherche désormais à instituer de manière systématique des administrations indépendantes dans les colonies. De plus, de fortes sommes ont été investies dans la lutte contre les pandémies et dans le développement des infrastructures. En 1965, la situation économique est stabilisée, la vie politique et une presse locale se sont développées ; le Colonial Office décide d’organiser l’indépendance de l’île.

Depuis l'indépendance

À la suite d'un référendum et malgré le vote négatif des Rodriguais, l'indépendance devient effective le 12 mars 1968. Le premier Premier ministre élu est Seewoosagur Ramgoolam, chef du parti travailliste.

Des partis politiques sont fondés pour représenter les différentes catégories de la population. En plus du Parti travailliste sont fondés le Comité d’Action Musulman, représentant la population musulmane, et le Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD), représentant essentiellement les franco-mauriciens et les « créoles », c'est-à-dire les descendants des esclaves africains. En 1970, les victoires électorales du Mouvement Militant Mauricien (MMM), fondé par des étudiants en protestation contre la politique clientéliste des partis existants, conduisent les dirigeants à emprisonner les leaders et à contrôler la presse pour protéger leur pouvoir. Le MMM remporte la majorité des suffrages en 1976, mais une coalition entre le Parti travailliste et le PMSD les empêche de prendre le pouvoir. Ce sera chose faite en juin 1982 après que le MMM remporte 63 % des suffrages et l’ensemble des sièges à l’assemblée. Les objectifs de politique intérieure (nationalisation de l’économie) et extérieure (non-alignement) échouent à cause de conflits internes. Le premier Ministre fonde son propre parti, le Mouvement Socialiste Mauricien (MSM). De nouvelles élections sont organisées et le gouvernement est assumé par une coalition du MSM, du PMSD et du Parti travailliste.

En 1992, le parlement abolit la monarchie avec une grande majorité des voix. Maurice devient une république le 12 mars 1992 dotée d’un régime présidentiel mais reste membre du Commonwealth. À partir de 1995, la nouvelle coalition au pouvoir (Parti travailliste et MMM) mène une politique de libéralisation de l’économie dont les mesures phares sont la libéralisation du transport aérien, le droit pour chacun de posséder un passeport et la fin du contrôle des devises.

Après la mort du chanteur et icône des créoles (descendants d'Africains),Kaya, le 21 février 1999, dans un poste de police et dans des circonstances suspectes, de violentes émeutes éclatent dans l'île. Elles entraînent très vite des représailles contre les cités ouvrières créoles dans les régions rurales à forte majoritéhindoue.

l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais
l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais
l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais
l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais
l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais
l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais
l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais

l'ile Maurice a l''epoque des Francais, Hollandais, et Anglais

Partager cette page
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :